30 octobre 2006

PREMIERE SEMAINE AU BRESIL

L'acceuil dans la famille de Filipe a été plutôt chaleureux (heu, enfin je crois puisque j'ai rien compris a ce qu'il ont dit!). Si, ils sont tous vraiment gentils avec moi, et surtout patients parce qu'évidemment la communication est un peu lente... mais elle se fait bien quand même! Comme Filipe a dû aller en cours la semaine, j'ai passé quelques jours sans traducteur, alors il a bien fallu que je me débrouille.

Bon, le portugais c'est quand même difficile. Je suis au stade oú j'arrive a capter quelques mots, quelques phrases, et l'idée générale de la discussion, et quand on me parle lentement avec des mots pas trop compliqués, je comprends... mais alors pour parler c'est la cata! Heureusement, je commence les cours aujourd'hui, j'espere que ça va un peu accélérer les choses.

Bon, pour ce qui est du changement climatique, je m'y fait plutôt bien. Je me sens quand même plus a l'aise en T-shirt a 30 degrés qu'en manteau de ski sous la flotte ;-)


Petit récapitulatif d'oú je me trouve

Ici, je suis dans l'état de Rio Grande Do Sul, c'est l'état le plus au sud du Brésil, les habitants d'ici sont des 'gauchos'. La capitale de cette région est Porto Alegre, les parents de Filipe habitent á une heure de voiture, a Montenegro. C'est une assez grande ville, qui est séparée en deux par deux grosses collines 'os morros'. L'appartement dans lequel vit la famille de Filipe est au 4e, on a donc une tres belle vue sur toute la ville.(pour la photo panoramique de Montenegro, va falloir patienter un peu ca arrive)


Les découvertes

Ce que j'aime beaucoup ici, c'est la tradition du chimarrao. C'est une boisson extêmement
répandue cette région (mais aussi en argentine et au Paraguay, c'est appelé: Mate) toute les familles se retrouvent autour du chimarrao, a la maison, au bord de la riviere, dans la rue...Le récipient dans lequel on boit le mate est "a cuia" il peut être en bois ou en corne et recouvert de cuir ou de métal.On le remplit au 2/3 de "erva mate" on la tasse sur un côté et on place la "bomba"(une espece de paille en métal a l'extremité fermée percée de petits trous). On verse ensuite l'eau, et on boit, chacun son tour. Car boire le "chimarrao" est un acte social et toutes les personnes présentes y sont conviées. Celui qui a préparé la boisson se charge de verser l'eau chaude du thermos pour chaque personne et l'ordre de passage est toujours le même.


Petite indication importante: ne jamais pencher la cuia, sinon ça brûle!



Le grand repas traditionnel au Rio grande do Sul le dimanche, en famille est: le barbeuc= churrasco . Ah oui mais c'est pas du petit barbeuc, c'est ééénorme. Pour commencer, ils ont tous dans leur maison de quoi faire un barbeuc (ça remplace la cheminée) et ils achetent de tres gros bouts de viande pour faire cuire, qui est soit dit en passant vraiment tres bonne.


Voila a peu pres la taille du barbeuc, celui-ci est d'exterieur, mais se sont les mêmes que dans les maisons.




Et ce qui me plait aussi beaucoup ici, ce sont les fruits. Les mangues, les papayes, les fruits de la passion, les noix de coco (ca vous fait baver, hein?)...on en mange tous les jours, ils sont délicieux . J'ai aussi découvert d'autres fruits qui n'existent pas en France mais ils portent des noms incompréhensibles! Et alors la taille des avocats, c'est incroyable ! Je ne savais pas que ça pouvait exister!(Al!des avocamouthes ;-) fallait absoluement que je les prenne en photos.

ça c'est l'arbre a papayes dans le jardin!>

26 octobre 2006




24 octobre -BRAZIL!!!

tututtu tutututu

1- 17h30 -Un départ plutôt chaotique de Montréal! Dans un petit coucou de 50 personnes avec une compagnie
américaine, donc langue requise pour le voyage: anglais (aïe, j'ai rien compris)Heureusement mon voisin Bulgare réussit a m'expliquer (avec un francais un peu difficile) que l'avion sur la piste de décollage fait demi-tour, a cause d'un probleme de générateur (QUOI!? heu, j'suis obligée de rester dans cet avion?) Apres donc 1h30 de réparations, nous partons et le générateur est bien resté a sa place. Je profite de l'atterissage pour découvrir New York , apres je n'ai rien vu...jái couru pour ne pas rater mon deuxieme avion (désolée Jean, je n'ai pas la photo souvenir de l'aéroport).

2- 21h00- gros n'avion . Mais je découvre finalement que mon anglais n'est pas si pitoyable que ca grâce a une longue conversation avec mon voisin américain... ce qui me permet de bien combler les 9h de voyage (enfin, j'ai dormi aussi). Au levé du soleil, petite vue sur la forêt
amazonienne:
Arrivée a Sau Paulo: décidement plus personne ne pourra rien faire pour moi , il est sûr qu'ici personne ne parle francais!

3- 12h45- ca y est je suis enfin dans l'avion qui m'emmene a Porto Alegre!

15h- o meu querido me espera no aeroporto ! e eu sou um pouquinho cansada mas sou muito feliz de estar aqui e com ele!

23 octobre 2006


ALDESN

Association de lutte contre la discrimination des écureuils "Sciurus niger"


Venez signer la pétition pour lutter contre le racisme envers ces pauvres petits animaux incompris des rues de Montréal. Certes ces écureuils en nombres assez répandu errent un peu partout, en groupe, ou bien seul; dans les rues, les parcs, les arbres, les poubelles... Mais eux aussi ont droit au même respect, à la même attention que l'on donne aux autres races. Sauvons-les de l'indifférence, rendons-leurs la dignité qu'ils méritent d'avoir!
23 octobre

Un peu d'histoire et de géo pour se cultiver un peu

Jacques Cartier est le premier colon à pénétrer sur l'île, le 2 octobre 1535. A l'époque, il y avait déjà un village, nommé Hochelga, peuplé d'Iroquoiens. Les colons sont bien acceuilli par ce peuple et nomment la montagne qu'ils voient au centre de l'île: Mont Royal. (Mont Real)
Montréal est donc située sur une île (et oui!) de 500m², délimité par le fleuve St Laurent au sud et la rivière des prairies au nord. Le boulevard St Laurent divise la ville en deux, les numéros partent de là, et une même rue se dénomme d'est en ouest (je vous explique pas la numérotation des maisons; ça peut aller à des chiffres énormes!).
A l'ouest, les quartiers sont majoritairement anglophones et à l'est francophone. C'est ce qui fait que beaucoup de gens habitant à Montréal sont bilingues, mais du coup quand tu vas dans un café, tu peux prendre une commande en français et le barman va te répondre en anglais (ouais, c'est un peu la galère pour moi!). Et ce qui peut paraitre étrange, c'est que les québequois vont mélanger le français et l'anglais par commodité

Premières impressions de touriste

Ce qui m'a tout d'abord marqué en arrivant à Montréal, ce sont les avenues de maisons en briques. Alors, avec un temps plutôt gris et des routes et des trottoirs moyennement entretenus, des travaux partout; comment ne pas penser à la Belgique!

Mais cette impression se dissipe rapidement lorsqu'on regarde de plus près:
- effectivement les maisons sont en briques, mais elles ont un caractère bien particulier, elles ont toutes les escaliers à l'exterieur.





Ca c'est devant chez Al,rue Laurier















- derrière, il y a les rues, un peu comme on voit dans les films américains: les rues à moitié en terre, un peu sombre la nuit par où les gangsters s'échappent.(heu,j'ai pas encore vu de gangsters par contre, voir petite note plus bas*)





















-ce ne sont pas les night shops que l'on rencontre à tous les coins de rue, mais les "dépanneurs"

- Bon et puis ces rues, qui traversent la ville: droites, interminables... toutes les rues sont parallèles, perpandiculaires: pas moyen de se perdre! Mais alors si tu veux aller d'une rue principale à une autre( du genre de la rue Laurimier à la rue Ste Catherine) comme c'est long! genre un bon 3/4 d'heure de marche facile, et c'est tout droit ...



Down town, vue du port











- et bien sûr, on retrouve les hauts buildings typiquement nord-américains, in the down town.

* Ca, c'est la petite note plus bas:

Point de vue gangsters à Montréal, y'a pas foule. Comme dit Alain, ici c'est la ville des bisounours: tu peux te pointer à n'importe quelle heure de la nuit, en mini-jupe (non, ce n'est pas moi qui ait fait l'expérience), tu ne te fais jamais emmerder. Même les rappeurs, habillés bizarre un peu à la Joe Starr, ont l'air tout gentil.


21 octobre 2006

20 octobre
La météo au Canada ne se trompe pas, c'est une certitude: 2cm de flotte pour la journée... sale temps pour les petites touristes.
Mais la pluie ¢a ne me fait pas peur, et puis quoi encore, on est Breton ou on l'est pas! Bref accompagnée de mon guide écossais (un copain d'Alain), après avoir visité le musée des Beaux Arts in "the down town", on s'est lancé dans l'ascension du Mont Royal ( petite coline surplombant l'île de Montréal) d'où l'on peut photographier le panorama de la ville (un grand classique touristique... et d'ailleurs on ne peut pas dire que ce jour là les touristes se battaient sur la vue imprenable du belvédère).
Conclusion, encore une journée très pauvre en photographies... mais je dois dire que je n'ai jamais été trempée en si peu de temps...ben ouais, c'est possible. Ah oui, ce que la météo avait oublié de préciser , c'est la neige en fin de journée...ouais, ¸a caille pas mal ici. Enfin, c'est apparemment inhabituel pour un mois d'octobre...et bien ça promet!
Petite anecdote:
Avec Al on s'est fait une petite virée Montréal by night et puis on a aterri dans un bar billard où on a retrouvé des copains à lui. Et puis avant de partir, une illumination: MAIS OU EST MON APPAREIL PHOTO?(ça me rappelle quelque chose ça...) fort heureusement, les gérants du bar l'avaient mis dans un coin sûr(sont sympas ces canadiens), mais voilà ce que j'ai découvert sur ma mémoire le lendemain: bah ouais mes premiers canadiens en photos, cool!

20 octobre 2006

19 octobre
Ca y est le périple à commencé. Et sans aucun problème: je n'ai rien perdu, je ne me suis pas perdue dans l'aéroport (heu, mais j'ai failli..), j'ai pris le bon avion, qui plus est m'a emmené au bon endroit, j'ai bien retrouvé ma valise, je ne me suis pas fait arrêter par la douane... me voilà donc à Montréal, après 7 heures d'avion ( et j'aaadore les décollages!)
J'ai retrouvé grand fère, égal à lui-même (ouf), par une journée de flotte. Nous sommes donc sorti 5 minutes, le temps de s'humidifier de la tête aux pieds et de décider que j'aurais largement le temps de visiter le Canada les jours suivants.
Donc la seule et unique photo de ce premier jour: