28 septembre 2007

QUELQUES PIOUTS BRESILIENSum urubu ( on voit pas bien de loin mais c´est un vautour)

um quero quero

e não sei o que que é isso mas é muito bonito (traduction: prrrrt???)

Ce qui me fait penser d´ailleurs, qu´ici on m´a fait remarquer que les français ont la manie de faire "prrrt" quand ils ne savent pas quelque chose (ex: -il est où untel? - prrrt, j ´sais pô) ...je me suis jamais autant entendu dire "prrrt" avant!

24 septembre 2007

FLORIANÓPOLIS


Le 20 septembre , les Gaúchos fêtent la révolution qu´ils ont mené contre l´état pour essayer d´obtenir leur indépendance dans les années 1830. Etant gaucho avant d`être Brésilien, cette journée est fériée dans tout l´état de Rio Grande do Sul.

Et à mon grand bonheur, car une bonne excuse pour faire un peu plus de kiliometres et passer un week end de 4 jours sur l´île la plus réputée du Brésil mais surtout une merveille de la nature: Florianopólis.
A environ 7 heures de Porto Alegre, c´est la capitale de l´état au nord de RS, Santa Catarina. Son relief est formé de pointes montagneuses discontinues, dont l'altitude varie entre 400 et 500 m, une parfaite destination pour nos sorties escalades!
Malheureusement, 4 jours de plus d´ensoleillés auraient été de trop après un mois de soleil radieux et de chaleur... notre petit week end s´est donc passé sous la pluie. Mais bon, depuis le temps que j´en rêvais ce n´est pas ça qui va nous démoraliser!

Point de chute: Barra da Lagoa. Petit village de pêcheurs sur la côte Atlantique, bien coloré et qui a su jusqu´ici se présever de l´invasion immobilière.

Au programme de notre premier jour: profiter de l´escalade avant qu´il ne pleuve! Sacs et cordes sur le dos, nous avons pris les chemins de randonnées truffés de plantes laçérants nos mollets et de toiles d´araignées .


Le site prolifère de rochers, boldders, falaises, il n´y a qu´à choisir...et pourtant malgré le choix, notre guide a choisit le seul site difficilement pratiquable pour des novices comme nous; que des grandes voies (plusieurs cordées pour chaque voie). Après avoir passé un après midi à transpirer sur une seule et unique voie, nous rentrons avant que la tempête se lève.

2e journée: temps de chien :-( Filipe s´est blessé le genou la veille et peine à marcher :-( :-( Nous allons visiter un centre commerciale comme j´adore le faire de coutume... Consolation: j´ai enfin trouvé une boutique de thés comme on en fait chez nous, avec des boîtes ou on peut même choisir le parfum qu´on veut!!!

3e journée: amélioration du temps et du genou. Excursion vers les plages du nord de l´île, les plus touristiques: Ingleses, Brava, Canasvieiras...Toutes les unes plus belles que les autres, mais avec ce côté station balnéaire qui me plait moins.










4e jour: excursion cette fois vers les plages du sud. Les plus sauvages, mais sans conteste les plus ravissantes: Campêche, Armação (où ne faudrait pas grand chose pour que l´on vienne y habiter, nous avons choisit la petite maison bleue qui donne sur la mer, avec le gros rocher au fond du jardin)



Et voilà, le week end s´achève, nous reprenons la route vers le sud, le ciel commence à se dégager, première apparition du soleil depuis ces derniers jours....


6 septembre 2007

L`EVENEMENT DU MOIS: L´EXPOINTER

Dimanche, Filipe m´a dit que tout bon gaùcho a été voir au moins une fois dans sa vie l´expointer. Ayant déjà bien adopté le Chimarrão, le churrasco, pour finaliser ma gauch´attitude, je me suis donc laissé convaincre pour assister à l´évenement agricole le plus important d´Amérique Latine.

Cette exposition gaucha existe depuis 1901 et est devenue ouverte aux autres pays depuis 1972 (exposição international de animais). Cette année était la 30e édition, et exposait non seulement des animaux de tout pays mais également les dernières nouveautés en matière de technologie agricole et agro-industielle (whouah!!!)

Viennent de loin ces pauvres lapins!




un gentil buffalo





Je ne me suis pas encore laissé convaincre par l´habit traditionnel, mais bon qui sait....
CLEUZA

J´ai présenté déjà toute la famille de Filipe, mais j´ai oublié de mentionné une personne qui en fait quasiment partie: Cleuza. L´employée de maison et mon professeur de portugais quand je suis arrivée pour la première fois ici...autant dire qu´elle a été d´une grande patience avec moi car je ne savais rien dire et rien comprendre! Mais cela ne l´a gêné en rien car c´est une vrai piplette!

J´ai eu le plaisir d´être invité chez elle plusieurs fois, et de faire connaissance avec sa petite famille.
Cleuza et son mari

Katelin sa fille et Lou son petit fils


Chez elle c´est simple mais c´est toujours très convivial.

Cleuza est de famille de lignée italienne, elle m´apprend donc à cuisiner son fameux polenta!
LE SYSTEME DE SANTE AU BRESIL

Pour essayer de donner une idée de comment fonctionne le système de santé au Brésil, il faut tout de même préciser que ces dernières années le pays a connu d´importantes réformes du point de vue sanitaire .Au début des années 90 est crée le système unique de santé (SUS) et est prévu par la constitution pour être un systeme de soins gratuit et universel.
Ainsi tout Brésilien, quelque soit sa classe sociale, peut avoir accès aux soins médicaux.L'individu qui cotise, paye, en moyenne, une taxe qui représente près de 16 % de son salaire mensuel. Les soins reçus dans des établissements conventionnés sont gratuits pour l'assuré.

Bien que le système de santé du Brésil paraît efficace il se dirige en fait vers une situation de crise. Le financement du système publique est très insuffisant, ce qui entraine des
inégalités entre les régions, un rationnement des services, et une baisse de la qualité.

Ainsi, l´attente pour qu´un malade soit pris en charge est si longue qu´il arrive que le patient soit décédé avant de n´avoir pu s´y rendre. Il est fréquent d´attendre 6 mois avant d´obtenir un rendez-vous pour une consultation.


L´Etat gère et possède 31% seulement des lits d´hôpitaux qu´il finance, et décentralise petit à petit le contrôle des équipements sanitaires publics qu´il confie aux Etats et municipalités.Dans la pratique, près de deux tiers de la population utilisent le SUS. Surtout les couches les plus défavorisées de la société. Les couches moyennes et hautes font appel aux sociétés d'assurance santé privées (Planos de Saúde).

L`HOPITAL DE MONTENEGRO
Lors mon précédent séjour, l´hôpital de Montenegro déjà était en situation de crise.
Cet hôpital qui prend en charge 13 communes aux alentours, et qui est financé par la préfecture
de Montenegro est en bien large déficit (près de 400 mille reais par mois!) Ses 300 fonctionnaires sont actuellement en grêve pour cause d´un retard de salaire datant du mois de mai. Les malades pris en charge par le SUS n´ont que le choix de patienter un peu plus ou bien
se présenter à Porto Alegre (où la liste d´attente est encore plus longue)

LA FISIOTHERAPIE (la kiné, quoi)
La profession est très répendue dans l´Etat. Montenegro même, compte près d´une quinzaine de kinés. Cependant les actes n´étant pas valorisés par le système de santé: les kinés prennent un maximum de patients dans un minimum de temps. Travail à la chaîne, patient réalisant tout seul ses exercices, et l´utilisation massive des appareils électrothérapeutiques pour avoir à éviter de perdre du temps à toucher les gens.
Je ne pense pas que le manque de qualité de la profession soit dûe à un manque de formation ( les études de kinés se déroulent sur 5 ans) mais plutôt l´adaptation des professionnels au système qui veut ça.
Il faut rappeler qu´en France, cela ne fait pas si longtemps qu´un kiné a obligation de rester 30min avec son patient!