5 mai 2010

9 janvier: EL CHALTEN

Nous découvrons une ville minuscule (seulement 200 habitants), encerclée de falaises, des randonneurs à tous les coins de rue (ils disent ici que c'est la capitale du trekking), et un ciel couvert qui nous permet à peine de voir les montagnes les plus proches.

Autant dire que pour voir le Fitz Roy flamboyant au couché du soleil, c'est rapé.

















10-11 janvier: GLACIAR GRANDE
Nous décidons de partir pour deux jours au campement base du Cerro Torre. Au pied duquel nous allons pouvoir faire une balade dans le glacier.

Encore une rando et tout le matériel sur le dos. Pffff! Arrivé au campement, nous faisons la connaissance de montagnistes qui attendent la "janela"pour pouvoir grimper le Torre. Ils commencent à desespérer car visiblement cette année les conditions sont très mauvaises.
Ici nous sommes un peu perturbés car le soleil se couchant après 23hoo nous ne nous rendons pas compte qu'il serait temps d'aller se couher pour être en forme pour la rando du lendemain!

Le glacier face à nous, et son lac où se baladent quelques icebergs. Les moraines nous permettent de nous rendre compte des avancées et reculs successifs du glacier.



Pour rejoindre le glacier, nous devons traverser la rivière par une tyrolienne. Et affronter le vent.
Il est considéré peu dangereux, et les groupes qui s'y aventurent n'ont pas besoin d'être encordé, car les crevasses sont nettement visibles.

Les couleurs du glacier m'ont surpris, le bleu qui transparait du fond des fissures est fascinant.
Première randonnée en crampons sur un glacier.

La technique est relativement facile à prendre. Puis escalade de glace, les gars s'amusent comme des petits fous.
et retour au soir sur El Chalten

4 mai 2010

3 janvier: LA PRINCIPALE

Je teste le deuxième jour mes capacités sur le Diedro de Jim (5), avec Altmann en tête.J'ai peu l'habitude d'escalader sur du granite et dans des fissures; la difficulté de la voie me parait nettement supérieure à la cotation qu'on lui a donné.

Le lendemain, les conditions météologiques sont trop bonnes pour attendre d'être aclimaté au style d'escalade du Frey, nous décidons de nous lancer vers l'aiguille principale, l'aiguille la plus haute du cerro Cathedral. La marche d'approche nous demande 3h, faute d'avoir trouvé les bonnes indications et s'être perdu en chemin. Il nous faut passer quelques plaques de neige qui n'ont pas réussit à fondre à cause des températures trop basses de l' été.








Enfin nous arrivons au pied de la Principale. La pente trop abrupte et enneigée au pied de la voie Clemenzo que nous voulions grimper nous force à changer de programme. Nous allons escalader a via normal (6a) mais il y a embouteillage: déjà trois cordées se sont levés plus tôt que nous pour arriver les premiers sur la voie.

Filipe monte en tête la première longueur, et Samir les trois suivantes.




Nous sommes à 2350 m d'altidude. À cette hauteur, la vue sur la cordillère est fabuleuse! Nous avons le Tronador presque à portée de main.












Mais le vent glacial de l'après midi commence à se lever et rend l'escalade plus difficile. Il commence à se faire tard, nous décidons de ne pas faire le sommet pour pouvoir terminer les rappels de jour et rentrer au campement avec plus de sécurité.

4-5-6 janvier:
Les jours suivants, l'escalade n'est pas grandiose. Nous sommes transi par le froid. Nous arrivons néanmoins à escalader 2 autres voies avant de devoir retourner sur Bariloche pour préparer notre départ en direction du sud.













Nous arrivons tard le soir au camping, et nos hôtes sont fort surpris de nous voir manger autant! Après une semaine de régime sec, les gars se jettent sur tout se qu'ils trouvent!

7 janvier: BARILOCHE- COMODORO RIVADAVIA
Nous empreintons la fameuse route 40 de la Patagonie, qui longe la cordillière.










Puis selon les indications des argentins nous traversons le pays en direction de l'Atlantique. Au sud, la route 40 est trop mauvaise pour s'y aventurer. Nous passons la nuit dans la ville Comodoro Rivadavia. La région Est de la Patagonie est pétrolière, nous pouvons apercevoir au bord de la route les vastes champs d'extraction de pétrole.

8 janvier: COMODORO RIVADAVIA- EL CHALTEN

de nouveau nous traversons le pays en direction de la cordillière, cette fois 250 km de route de terre nous attendent.


Sur les 5 heures de route que nous faisons, nous croisons seulement une seule voiture et une fazenda... il ne serait pas bon de tomber en panne par ici!!!


De nombreux troupeaux d'autruches et de Guanacos croisent notre chemin.

Nous arrivons de nuit à El Chalten, et bien sûr pour comémorer ça dans une parilla!