26 janvier 2007

BILAN DU VOYAGE AU BRESIL (1e partie)



Je tiens quand même à faire le tour des choses que j'ai pu voir, analyser, qui ont pu me surprendre, mais comme ça risque d'être un peu long, je vais le faire en plusieurs fois...

Ce qu'il faut quand même que je précise c'est que le Brésil est un pays tellement gigantesque, que trois mois sont un peu courts pour se faire une idée réelle du pays, de ses habitants, de ses coutumes...moi je ne connaîs qu'1/8 peut être de Rio Grande do Sul qui fait à peu près la taille de la France...cela va être difficile de ne pas entrer dans certains clichés.

J'aimerais d'abord parler des Brésiliens qui ne sont pas tous bruns, le teint mat au corps parfait et à faire la fête toute la journée à la plage. Le Brésil est un pays de mixité de couleurs, de culture. Le sud a été principalement le point d'arrivée des immigrants allemands et italiens au début du siècle dernier, et oui on peut donc trouver des brésiliens blonds aux yeux bleus!
Ce qui m'a le plus touché c'est l'incroyable gentillesse des gens; j' ai eu cette chance de n'avoir rencontré que des gens sympathiques, acceuillants, spontanés que se soit dans la famille de Filipe, au spa ou à l'escalade. Il se dégage une chaleur humaine très agréable pour quelqu'un qui débarque à l'inconnu.
Il y a également dans leur tradition (gauchas, mais aussi peut être pour le reste du Brésil), une notion de partage très ancrée. Le chimarrao, la caipirihna ou même à table, tout se partage dans le même verre ou le même plat. Difficile de faire comprendre quand on fait des galettes bretonnes, qu'il ne faut pas partager la galette pour tout le monde mais que chacun mangera l' un apres l'autre!
La jeunesse brésilienne de RGS m'a vraiment beaucoup impressionnée, je leur voue une grande admiration. Ayant peu de moyen pour financer leurs études (qui coûtent très chères), la grande majorité travaille en journée et va à l'université le soir. Ils ont peu de loisirs et leurs études peuvent se prolonger sur des années(puisqu'ils payent en fonction du nombre de matières). Mais ils gardent un admirable optimisme et un grand intérêt pour ce qu'ils font, ils ont conscience de la chance qu'ils ont d'étudier.
Un aspect tout autre m'a également frappé: la culture du corps. Les académies de gym là bas font fureur. Et pour ceux qui n'y sont pas inscrits,ils marchent ou courrent le soir au bord de la rivière ou au parc. Je pense que l'éducation physique est beaucoup mieux développée que par chez nous: Pilates est une technique déjà couramment utilisée. Les brésiliennes prennent un soin tout particulier pour leur corps, bien sûr il y a les diètes en tout genre, les soins esthétiques et manucure réguliers, et la mode vestimentaire (même pour aller courir elles se mettent à quatre épingles!) Et attention, pour les garçons comme pour les filles, la tenue correcte est exigée pour le week-end...c'est limite protocolaire...

Je vais en rester la sur les brésiliens suite au prochain épisode

22 janvier 2007

DERNIERE SEMAINE AU BRESIL

Bon organisons un peu les évenements de la semaine

Fim da semana 13-14

Petite virée en famille à la mer, cette fois direction les plages de RS. Le parents ont loué une maison à Imbé jusqu'au Carnaval (que je vais rater...snif!) 2h de route depuis Montenegro, le paysage est bien différent des plage de Santa Catarina: des plages à perte de vue, une mer couleur marron (oui, pire que celles par chez nous), des barraques sur la plage tous les 10mètres où l'on peut commander des cocos à la paille (ou toutes autres sortes de boissons...), ambiance très brésilienne: musique et danses sur le ramblais.


Alors pour répondre à la grande question des strings: ça n'a pas l' air d' être tant courant que ça (du moins ici), en revanche les brésiliennes sont bien moins complexées de leurs corps que les françaises (quelques soient les formes qu'elles ont)

Grande déception: je revais d'assister au levé du soleil sur la mer, alors avec plein de courage et de détermination, et malgré le peu de sommeil,j'ai sauté du lit à 6h du mat avec grand espoir...mais c'est l'échec total: ciel couvert à perte de vue, aucune chance de voir se pointer le soleil (rebelotte une semaine plus tard... décidement pas de chance)

Terca-feira (mardi) 15

Pour rester dans le domaine des astres, un phénomène extraordinaire s'est produit dans l'après midi sur la région de Porto Alegre: tout autour du soleil s'est dessiné un arc-en-ciel. L' auréole multicolore est restée 3 heures environ, et serait dû à la réflexion de la lumière sur des cristaux à très haute altitude.
Pour moi, c'est une chance incroyable d'avoir eu l'occasion de voir ce phénomene qui n' est pas très courant.

(pas de photos à l'appui, c' est dommage...)

Quarta-feira (mercredi) 16
Festa de despedida avoir l' équipe du spa. Gavage! Au menu: torta fria, negrinhos, canudinhos, torta de limon, sans oublier le chimarrao et la caipirinha. Chacun d'eux ont ramené des spécialités à me faire goûter avant de repartir, et moi j'ai préparé un dessert bien français: la tarte tatin (depuis le temps qu' on me la reclamait!)

Quinta-feira (jeudi) 17
Un rêve de plus s' est réalisé pour moi: Ben Harper, en vrai, en chair et en os, à Porto Alegre. Un concert terrrible, des morceaux de guitare (sur les genoux) incroyables, et ses musiciens sont vraiment très bons aussi. Bref, on n' avait pas le droit de rater ça.









Sesta-feira (vendrdi) 18

Pour ceux qui se rappellent d' Alexandre, le copain brésilien de Filipe qui faisait ses études à Grenoble... nous sommes donc aller fêter son départ, car lui aussi part le même jour que moi. Mais lui c'est pour aller travailler au Danemark (le pauvre, il va falloire qu' il apprenne le danois!)

Fim da semana 20-21
Retour a Imbé pour dormir, se baigner, manger (rater le lever du soleil, encore) et dire au revoir à la famille de Filipe.

6 janvier 2007

NOUVEL AN À LA PLAGE
Pour finir en beauté l'année 2006, nous avons décidé de nous aventurer un peu plus vers les contrées du Nord.

Samedi 30: malgré la température affichée à 39, nous avons équipé la voiture du nouvel ensemble de matériel de camping et pris la direction de la Serra Gaucha (que je commence à bien connaître maintenant). Mais au delà de Tres Coroas, le paysage commence à se transformer; après avoir passé les montagnes, nous atteingnons un plateau, la végétation est plus rase, les forêts ont disparu et font place aux rondeurs verdoyantes des collines ...Et à l'altitude où nous sommes la température se fait plus supportable.







Première escale a Passa da Ilha (São Fransisco da Paula): alors que la route est désertée par les touristes qui ont tous décidé de se réfugier à la plage pour ce we, et après avoir empreinté 10 km de route de terre, nous atterrissons sur une ile plantée au milieu d'une rivière montant à peine à la cheville et où un nombre certain de campeurs ont décidé de se donner rendez-vous pour la nouvel année.













( mésaventure de voiture, acteI : avt de reprendre la route, Filipe tient repartir après une petite bière bien au frais dans le coffre de la voiture. La bière a bien été sortie avec succès de la voiture, en revanche les clés, elles, sont restés dedans! Après donc une bonne demi-heure, un attroupement autour de la voiture, et un professionnel d'ouvrage de portière (on ne lui a pas demandé où est ce qu'il a appris à ouvrir une porte avec une ficelle...) et c'est reparti!)



le camping


Direction Cambará do Sul, où nous avons décidé de piquer la tente dans un caming-fazenda bien à l'ecart de toute civilisation. Nous avons passé notre première nuit au frais et en compagnie de vaches plutôt amicales.


(mais ce n'est pas toujours très rassurant de croiser comme ça , une vache, dans la nuit...)



(mésaventure de voiture, acte II: comme nous sommes arrivés à la tombée de la nuit,nous avons dû monter la tente et faire le churrasco (improvisé de pierres) à l'éclairage des phares... mais le montage a été plus long que prévu, et la batterie, elle n'a pas vraiment aimé...)






Dimanche 30: Après avoir poussé la voiture pour se mettre en forme dès le matin, nous partons en direction du canyon d'Itaimbezinho. L'accès routier est relativement difficile, néanmoins la petite voiture tient bien le choc. Nous entrons dans le parc national "das aparados da serra", traversons une forêt d'araucarias qui cache un site de toute beauté: une rivière encastrée entre deux hautes falaises, une cascade creusant la roche au fil des années,



et une faune bien diversifiée: des "beijaflores" (vous savez ces tous petits oiseaux qui viennent receuillir le nectar des fleurs) , des libellules en aissaim, des abeilles...

(elle n'en voulait pas de mon xis...la libellule)



Nous reprenons enfin la route vers le littoral, la vue depuis le plateau y est imprenable.


Et après quelques hésitations, Filipe décide de me faire découvrir les plages de l'état de Santa Catarina, réputées pour leurs beautés et la température de l'eau...










Mais nous ne sommes pas arrivés au bout de nos peines, car le chemin est long (et demande beaucoup d'attention car la route est très dangereuse) et une fois arrivé à destination: Imbituba, toutes les pousadas ou les hotels sont déja complets. La chance reste avec nous pour ce we: nous finissons par trouver une chambre minuscule, avec un lit de fortune (deux petits matelas à terre)... mais ce n'est pas ça qui nous a empêché de passer un bon reveillon à la plage, dans un restaurant sympathique à la lumière des feux d'artifices.

Lundi 1e janvier 2007:Petite baignade au lever dans une mer glaciale!!! Filipe ne s'est même pas baigné me justifiant que ce n'est pas normal une telle température (moi, ça va, habituée aux plages bretonnes...y'a pas eu beaucoup de différences, ça vaut bien la peine d'aller jusqu'au brésil pour ça!)Après le bain, nous avons eu le droit à la douche (un bon orage, mais ça va à 30 degrés la pluie est bien supportable)
(depuis qu'ils sont champion du monde, il ne s'en sépare plus!)






Et nous reprenons la route de la maison... enfin, il nous reste pas mal de kilomètre à faire. Alors après avoir admiré le paysage de la serra do Rio do Rastro à une altitude de 1400m (la zone la plus froide du Brésil), croisé le chemin d'un bugiu perché du haut d'un arbre, et 11h30 plus tard, nous arrivons bien fatigués de notre week-end mais avec des images plein la tête.

4 janvier 2007


(Ouais je sais ce que vous allez dire:...et elle fait sa crâneuse en bikini sur la plage...)