23 octobre 2006

23 octobre

Un peu d'histoire et de géo pour se cultiver un peu

Jacques Cartier est le premier colon à pénétrer sur l'île, le 2 octobre 1535. A l'époque, il y avait déjà un village, nommé Hochelga, peuplé d'Iroquoiens. Les colons sont bien acceuilli par ce peuple et nomment la montagne qu'ils voient au centre de l'île: Mont Royal. (Mont Real)
Montréal est donc située sur une île (et oui!) de 500m², délimité par le fleuve St Laurent au sud et la rivière des prairies au nord. Le boulevard St Laurent divise la ville en deux, les numéros partent de là, et une même rue se dénomme d'est en ouest (je vous explique pas la numérotation des maisons; ça peut aller à des chiffres énormes!).
A l'ouest, les quartiers sont majoritairement anglophones et à l'est francophone. C'est ce qui fait que beaucoup de gens habitant à Montréal sont bilingues, mais du coup quand tu vas dans un café, tu peux prendre une commande en français et le barman va te répondre en anglais (ouais, c'est un peu la galère pour moi!). Et ce qui peut paraitre étrange, c'est que les québequois vont mélanger le français et l'anglais par commodité

Premières impressions de touriste

Ce qui m'a tout d'abord marqué en arrivant à Montréal, ce sont les avenues de maisons en briques. Alors, avec un temps plutôt gris et des routes et des trottoirs moyennement entretenus, des travaux partout; comment ne pas penser à la Belgique!

Mais cette impression se dissipe rapidement lorsqu'on regarde de plus près:
- effectivement les maisons sont en briques, mais elles ont un caractère bien particulier, elles ont toutes les escaliers à l'exterieur.





Ca c'est devant chez Al,rue Laurier















- derrière, il y a les rues, un peu comme on voit dans les films américains: les rues à moitié en terre, un peu sombre la nuit par où les gangsters s'échappent.(heu,j'ai pas encore vu de gangsters par contre, voir petite note plus bas*)





















-ce ne sont pas les night shops que l'on rencontre à tous les coins de rue, mais les "dépanneurs"

- Bon et puis ces rues, qui traversent la ville: droites, interminables... toutes les rues sont parallèles, perpandiculaires: pas moyen de se perdre! Mais alors si tu veux aller d'une rue principale à une autre( du genre de la rue Laurimier à la rue Ste Catherine) comme c'est long! genre un bon 3/4 d'heure de marche facile, et c'est tout droit ...



Down town, vue du port











- et bien sûr, on retrouve les hauts buildings typiquement nord-américains, in the down town.

* Ca, c'est la petite note plus bas:

Point de vue gangsters à Montréal, y'a pas foule. Comme dit Alain, ici c'est la ville des bisounours: tu peux te pointer à n'importe quelle heure de la nuit, en mini-jupe (non, ce n'est pas moi qui ait fait l'expérience), tu ne te fais jamais emmerder. Même les rappeurs, habillés bizarre un peu à la Joe Starr, ont l'air tout gentil.


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