Ce pays où la répartition de la richesse est la plus inégalitaire dans le monde.

Le Brésil doit être en tête dans les plus violents au monde..pas de quoi se réjouir . Il est difficile de rentrer dans cette réalité ou même pour faire 10mètres en rentrant d´une soirée, il faut se faire accompagné; où la nuit les voitures ne s´arrêtent aux feux rouges pour éviter les braquages, où il faut rester aux aguets lorsque que l´on se promène dans la rue. Les brésiliens vivent dans la peur et la résignation.Loin de la réalité de la France en tout cas.
Pourquoi y-a-t-il tant de violence? La réponse est plus qu´évidente; l´inégalité.
La répartition des richesses dans ce pays est une véritable abbération: 1/3 des citoyens vivent dasn la pauvreté, plusieurs dizaines de millions de Brésiliens se retrouvent en dessous du seuil de la pauvreté, alors que 1% de la population détient 13% des richesses du pays. Comment ne pas faire des envieux, alors que près de 45 millions d’habitants affamés ont moins d’un dollar par jour pour survivre?
Mais que fait la politique ? La Bolsa familia: la mesure reine de la politique sociale de Lula. Les familles les plus pauvres recoivent jusqu´à 100 reais par mois+ 15 reais par enfant. Beaucoup se posent la question (et notemment les habitants des états les plus riches pour qui l´argent durement gagné est envoyé principalement aux familles du nord-est...ou dans les poches des politiciens...) de l´efficacité du programme. S´il ne maintien pas au contraire ces gens dans la pauvreté et la dépendance; car ces gens qui ont si peu accès à l´éducation (deuxième grande problematique du brésil) ne sont en aucun cas stimulés ou préparés au marché du travail.Et les familles pauvres s´agrandissent pour gagner un peu plus. Il se dit ici (Rio Grande Do Sul) que Lula maintien les gens dans l´ignorance, fait l´aumône, et se fait réélir.
Bref, la bolsa familia est très critiquée, et en tant que politique sociale est n´est pas très efficace sur le long terme. Mais comme j´ai lu il n´y a pas très longtemps: “qui a faim est pressé”. Sans doute que les brésiliens ne devraient pas tant jeter la pierre, si cette mesure n´existait pas, plus de personnes encore creveraient de faim dans la rue.